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           La fille en pleurant sort de la cabine téléphonique. L'homme pour la consoler lui dit : tu ne t'inquiètes pas, tout va s’arranger. 

Je connais l'homme c'est un ami.  Pour moi c'est quand-même surprenant, s'il entretient une relation avec une femme, il ne doit pas l'emmener dans son quartier.  Il a une femme et trois enfants. Si cette femme est membre de sa famille, pourquoi téléphone-t-elle d’une cabine publique et non pas de son domicile situé en face?

Je salue l'homme et je demande par politesse : Vous allez bien?

- Non ça va pas!

- Pourquoi?

- Tu vois, c'est ma belle sœur, son père était invalide de la guerre d'Indochine, sa mère touche une pension de son père et les deux vivent ensembles.  Ils sont allés chez sa mère pour la chercher.

- Qu'est ce qu'elle a fait?

- Rien, on veut l'expulser. La Préfecture a envoyé les policiers pour la chercher, je crois que notre téléphone est sur écoute et c'est pour cela que j'ai peur qu'elle appelle de chez nous. Sa sœur lui a demandé de descendre et de téléphoner de la cabine.

- Je réplique : Mais pourquoi veut-on l'expulser? 

La fille en pleurant dit, c'est la DDTE qui a demandé mon expulsion.

-Qu'est ce que la DDTE?

L'homme qui a travaillé pendant trente cinq ans en France, me répond : "Je ne sais pas, il y a neuf ans, elle est venue au chevet de son père, qui a servi toute sa vie dans l'Armée Française.  Son père ne voulait pas qu'elle reste en France, la déportation des Juifs Polonais devenus français l'avait marqué.  Il disait que tous les étrangers qui restent en France risquent un jour ou l'autre d'être déportés où Dieu sait, être expulsés, échangés contre quelque chose.  Quand la France envoya les deux Irakiens en Irak et que l'on a entendu que l'un des deux était exécuté par Sadam Hussein, même la mère de ma belle-sœur lui a demandé de quitter la France.  Elle vendit tout ce qu'elle avait hérité et elle investi dans une société avec son beau-frère. Jusqu'à maintenant, elle avait une carte de séjour de commerçant, mais la société se développait, on était obligé d'employer des gens et elle voulait être secrétaire de sa propre société, c'est-à-dire salariée de sa société.  Mais elle ne pouvait pas recevoir de fiche de paie.

Son beau-frère était allé à la Préfecture, là-bas, on les a renseigné : Il fallait formuler une demande.   Ce qu'elle a fait. La Préfecture a envoyé sa demande pour la DDTE qui refusa la carte avec la mention de salarié.  Du coup, la Préfecture refusa non seulement la carte de séjour salarié, mais la carte de séjour commerçant aussi.  Et le Préfet rendit un arrêt de reconduite à la frontière.  Maintenant, les policiers sont allés pour l'arrêter et elle a réussi à fuir et à venir chez nous.  Il y a neuf ans qu'elle avait une carte de séjour de commerçant mais elle ne pouvait pas travailler.  Elle travaillait quand-même dans sa société, maintenant elle n'a rien, c'est fini.

Je pense qu’il est difficile de vivre plus de neuf ans dans un pays, d’emmener tout ce qu'elle avait ici et de s’en aller maintenant où l’on peut l'exécuter, parce-que son père avait combattu pour la France.